Questionnaire
Julien Magre
Quels sont les films qui ont marqué...
1. Votre enfance ?
— E.T. de Steven Spielberg
2. Votre adolescence
— Le nom de la rose de Jean-Jacques Annaud
3. Votre vie d’adulte
— Une femme sous influence de John Cassavetes
Trois mots que vous associez au cinéma ?
Immersion, silence, rythme.
Citez :
Un film pour se reposer.
— Ma nuit chez Maud d'Eric Rohmer
Un film pour rêver.
— Le miroir d’ Andreï Tarkovski
Un film qui vous fait peur.
— Shining de Stanley Kubrick
Un film qui vous fait rire.
— La chèvre de Francis Veber
Un film qui vous fait pleurer.
— L’incompris de Luigi Comencini
Un film dans lequel il fait bon se perdre…
— L’avventura de Michelangelo Antonioni
Citez un film que vous associez…
À une musique :
— La double vie de Véronique de Krzysztof Kieslowski
À une couleur :
— Mulholland Drive de David Lynch
À un visage :
— Sueurs froides d’Alfred Hitchcock
À une lumière :
— Ken Park de Larry Clark
À un lieu :
— L’Eclipse de Michelangelo Antonioni
À un objet :
— Hara-kiri de Masaki KobayashiÀ un son :
— Le projet Blair witch de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez
Au silence :
— Stalker d’Andreï Tarkovski
Au désordre :
— Punch-Drunk Love de Paul Thomas Anderson
Qu’est-ce qui vous émeut au cinéma ?
Les silences.
Qu’est-ce qui vous impressionne au cinéma ?
Le pouvoir de montrer l’immontrable.
Qu’est-ce qui vous amuse au cinéma ?
Pierre Richard. Et quand un acteur ou une actrice se moque de lui même, d’elle même ou quand il ou elle s’auto-critique avec finesse et humilité.
Quels sont les films qui vous habitent ?
Tous les films de John Cassavetes.
Dans quels films aimeriez-vous habiter ?
— Mère et fils d’Alexandre Sokourov
Quels sont les paysages de cinéma que vous rêveriez d’explorer ?
Ceux des films de Yasujirō Ozu
Est-ce que vos images vous ressemblent ?
Oui.
Le cinéma laisse-t-il son empreinte sur votre travail ?
Oui, sur la manière de montrer et de “monter” mes séries, qui pourraient s’apparenter à un long plan-séquence.
Quel film auriez-vous aimé réaliser ?
Mulholland Drive de David Lynch
Quelles sont les sensations que vous procure seulement le cinéma ?
Le vertige.
Et inversement : que trouvez-vous ailleurs que vous ne trouvez pas dans le cinéma ?
La radicalité et la puissance d’une image fixe et sa force de suggestion.
Avec quelles autres pratiques artistiques votre travail dialogue-t-il le plus ?
La peinture
Si on faisait un film sur vous ce serait un film sur quoi ?
Un film sur une histoire de famille.
Julien Magre est né à Boulogne-Billancourt en 1973. Il vit et travaille aujourd’hui à Paris.
À Paris Photo en 2010, Agnès b. repère son travail lors de la signature de Caroline, Histoire
numéro deux (Filigranes, 2010). En 2014, il fait partie de l’exposition collective du BAL, S’il y a lieu, je pars avec vous avec
S. Calle, A. d’Agata, A. Bublex et S. Couturier. Il publie le livre Je n’ai plus peur du noir en 2016 (Filigranes) qui fait partie des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017 ainsi que de la short-list livres d’auteur aux Rencontres d’Arles 2017. En mars 2017, il rejoint la galerie Le Réverbère, à Lyon. Il y présente Elles, un corpus de 350 images (photographies, polaroïds, lettres…) prises entre 1999 et 2017, autour de son travail sur sa compagne Caroline et ses deux filles, Louise et Suzanne. Il participe en 2017, au projet AZIMUT, avec le collectif Tendance Floue. En 2018, il expose pour la première fois à Paris Photo, sur le stand de la galerie Le Réverbère. Il expose de nouveau à la galerie en janvier 2019, pour La poésie abstraite du réel, aux côtés de Bernard Plossu, Serge Clément et Baudoin Lotin. En 2022, Il fait partie des lauréats de « La grande commande photographique du Ministère
de la Culture » initiée par la BNF. Il est lauréat du Prix Niepce 2022.
︎︎︎ Julien Magre
À Paris Photo en 2010, Agnès b. repère son travail lors de la signature de Caroline, Histoire
numéro deux (Filigranes, 2010). En 2014, il fait partie de l’exposition collective du BAL, S’il y a lieu, je pars avec vous avec
S. Calle, A. d’Agata, A. Bublex et S. Couturier. Il publie le livre Je n’ai plus peur du noir en 2016 (Filigranes) qui fait partie des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017 ainsi que de la short-list livres d’auteur aux Rencontres d’Arles 2017. En mars 2017, il rejoint la galerie Le Réverbère, à Lyon. Il y présente Elles, un corpus de 350 images (photographies, polaroïds, lettres…) prises entre 1999 et 2017, autour de son travail sur sa compagne Caroline et ses deux filles, Louise et Suzanne. Il participe en 2017, au projet AZIMUT, avec le collectif Tendance Floue. En 2018, il expose pour la première fois à Paris Photo, sur le stand de la galerie Le Réverbère. Il expose de nouveau à la galerie en janvier 2019, pour La poésie abstraite du réel, aux côtés de Bernard Plossu, Serge Clément et Baudoin Lotin. En 2022, Il fait partie des lauréats de « La grande commande photographique du Ministère
de la Culture » initiée par la BNF. Il est lauréat du Prix Niepce 2022.
︎︎︎ Julien Magre