Questionnaire 

Jason Glasser




Quels sont les films qui ont marqué...
    1. Votre enfance ?

Rudolph le petit renne au nez rouge (Rudolph the Red-Nosed Reindeer) de Larry Roemer
Quand la Panthère rose s'emmêle (The Pink Panther Strikes Again) de Blake Edwards
King Kong de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack
King Kong de John Guillermin
La Barbe à papa (Paper Moon) de Peter Bogdanovich
Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz) de Victor Fleming
Dracula de Tod Browning
Hair de Miloš Forman
Bigfoot de Roger Patterson et Robert Gimlin


2. Votre adolescence ?

Breakfast Club (The Breakfast Club) de John Hughes
Gagner ou mourir (Better Off Dead) de Savage Steve Holland
After Hours de Martin Scorsese
Liquid Sky de Slava Tsukerman
Stop Making Sense de Jonathan Demme
Spinal Tap (This Is Spinal Tap) de Rob Reiner


3. Votre vie d’adulte ?

Poetry in Motion de Ron Mann
Down By Law de Jim Jarmusch
La Balade sauvage (Badlands) de Terrence Malick
Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki —Boyz n the Hood de John Singleton
Wild Style de Charlie Ahearn
Sailor et Lula (Wild at Heart) de David Lynch
Barton Fink de Joel et Ethan Coen
Homeland (Irak année zéro) Abbas Fahdel.


Racontez-nous un souvenir de cinéma. 

J’ai vu Festen de Thomas Vinterberg à l’Angelika Film Center à New York avec ma fille Charlotte, qui n’avait que quelques mois, sous mon manteau. Des bébés de cet âge n’étaient pas autorisé dans les cinémas pour des raisons évidentes mais elle est restée silencieuse et j’ai passé le film avec cette tension en plus d’avoir un bébé caché avec moi, tout en riant et en mangeant du popcorn.


Le cinéma laisse-t-il son empreinte sur votre travail ?

Oh oui ! Le cinéma est magique, et c’est justement la magie que je recherche dans mon travail.













Citez un film que vous associez à…
    1. Une musique

Dés que j’entends la musique d’un film de Satyajit Ray je peux visualiser les images et les ambiances de ses films. La trilogie d'Apu, Charulata… Je suis aussi très sensible au son au cinéma. J’adore les bruits des talons extrêmement artificiels dans les couloirs dans les films américains des années 70, comme dans Network : Main basse sur la télévision de Sidney Lumet.

    2. Une couleur :

J’adore les couleurs un peu voilées dans le film déchirant de Vittorio de Sica Le Jardin des Finzi-Contini.


    3. Un visage

Le visage en très gros plan de Grace Kelly qui surgit de la pénombre dans Fenêtre sur cour (Rear Window) d’Alfred Hitcock.


Qu’est ce qui vous émeut au cinéma ?

De savoir ce que les personnages n’ont pas encore découvert.


Qu’est ce qui vous amuse au cinéma ?

Les animations avant la projection et le son Dolby dans les salles.


Si vous réalisiez un long-métrage ça ressemblerait à quoi ?

Ça ressemblerait à un album de chansons, avec plusieurs parties, plusieurs personnages et plein de sentiments différents. Peut-être un thriller psychologique avec de la comédie et une histoire d’amour.


Le film américain par excellence ce serait quoi selon vous ?  

Retour vers le futur (Back to the Future) de Robert Zemeckis, Le Lauréat (The Graduate) de Mike Nichols, Do the Right Thing de Spike Lee.


Et un film typiquement français ?

Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat, Le Bonheur d’Agnès Varda, L’Homme orchestre de Serge Korber.


Jason Glasser est un artiste plasticien américian qui vit et travaille à Paris. Il est peintre, dessinateur, vidéaste et musicien. Il vient de sortir Pelican, son nouvel album. 

︎︎︎ jasonglasser.com
︎︎︎ écouter Pelican