Questionnaire 

Alexis Jamet



Quels sont les films qui ont marqué...
    1. Votre enfance ?

Porco Rosso d’Hayao Miyazaki
— Astérix le Gaulois
de Ray Goossens
— Batman
de TimBurton
— Space Jam
de Joe Pytka

2. Votre adolescence ?

— How high de Jesse Dylan
— Kids
de Larry Clark
— The Game
de David Fincher
— Ace Ventura
de Tom Shadyac
— Arrête-moi si tu peux
de Steven Spielberg 

Pas que des grands films mais on rigolait bien comme des ados bêtes à l’époque. Bien sûr tout cela téléchargé légalement sur Emule !

3. Votre vie d’adulte

— Drive my car de Ryusuke Hamaguchi
Donnie Darko de Richard Kelly
— Lost In Translation de Sofia Coppola
— Pour la beauté du geste de Sho Miyake
— Human Traffic de Justin Kerrigan
— Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock
— Mon Oncle de Jacques Tati


Enfant, qui vous montrait des films, comment avez-vous eu accès au cinéma ? 

Mes parents achetaient des cartons de cassettes VHS mais enregistraient également de nombreux films qui étaient diffusés à la télévision tard la nuit.

Citez un film que vous associez… 

À une musique : 

Snatch de Guy Ritchie : Golden Brown de The Stranglers

À une couleur :

Trainspotting de Danny Boyle : la couleur orange

À un visage :

Le Lauréat de Mike Nichols : le visage de Dustin Hoffman

À une lumière : 

2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick 

À un lieu :

Le Genou de Claire d’Éric Rohmer : le Lac d’Annecy

Je n’aime pas particulièrement ce film mais il me rattache à cet endroit.

À un objet :

Night on Earth de Jim Jarmusch : le taxi 


À un vêtement : 

  Space Jam de Joe Pytka : le maillot de MJ

À un son : 

Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock


À un mouvement :

 Four Rooms d’Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino : la démarche de Ted le groom.

À une forme : 

— Zodiac de David Fincher : le signe

Au silence :


Under the Skin de Jonathan Glazer

Au désordre :

C'est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde

Au confort  : 

— L’apprentie Sorcière de Robert Stevenson : le lit volant

Racontez-nous un souvenir de cinéma.

Le Masque de Zorro de Martin Campbell en 1998. J’avais tanné mon père pour aller le voir étant passionné de masques et de capes à cet âge là. On y est donc allés tous les deux et c’était un bon moment. Quelques jours plus tard en courant avec ma cap et mon masque je suis tombé dans les escalier et ma tête a fini par taper sur un coffre à jouets en bois. J’en garde quelques cicatrices sur le visage.

Trois mots que vous associez au cinéma ?

Divertissement, art et pellicule.


Que regardez-vous dans les films ?

Les décors, les tenues, les génériques, les vieux vfx.

Qu’est-ce qui vous émeut au cinéma ?

Le denouement d’une enquête ou d’un mystère.

Qu’est-ce qui vous impressionne au cinéma ?

L’élaboration de certains scenarios.

Qu’est-ce qui vous amuse au cinéma ?

L’absurde et certains acteurs grimaçants.

Qu’est-ce qui vous effraie au cinéma ?

Les comedies musicales.

Dans quels films aimeriez-vous habiter ?

Dans l’univers d’Hercule Poirot, de Mr Bean, le royaume uni des année 80/90. 


Quels sont les paysages de cinéma que vous rêveriez d’explorer ?

Ceux de Marry Poppins ou L’apprentie Sorcière. Les incrustations dans du dessin animé m’ont beaucoup fait fantasmer enfant.

Dans quels films aimez-vous vous perdre, divaguer, rêver, penser à tout autre chose que ce qu’il se passe à l’écran ?

Les Douze Travaux d'Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo

Quel cliché vous agace terriblement au cinéma ?

Les clichés sur les pratiques adolescentes (le skate, la musique, le graffiti...).


Quel cliché vous plaît secrètement au cinéma ?

Les clichés sur l’autorité publique.

Qu’est ce que vous faites quand vous vous ennuyez devant un film ?

Je m’endors.

Qu’est ce qui est cinégénique à vos yeux ?

Le rouge (bien étalonné).


Si vous faisiez du cinéma, ça ressemblerait à quoi ?

Contemplatif, de la musique que j’aime, peu de dialogues mais quand même quelques blagues j’espère. Une sorte de thriller un peu rigolo mais très calme.

Quelles sont les sensations que vous procure le cinéma que vous ne trouvez pas ailleurs ?

Une nostalgie, autant à travers l’image que le son.

Vous arrive-t-il de dessiner pendant ou après les films ? 

Quasiment jamais, sauf la dernière fois après Le Garcon et le Héron où Miyazaki a animé un papillon d’une manière très aléatoire ce qui m’a donné l’envie d’essayer quelques jours après.

Avec quelles autres pratiques artistiques votre travail dialogue-t-il le plus ?

La photographie.

Est-ce que votre création vous ressemble ?

Je pense oui.

Alexis Jamet est un graphiste et artiste français basé à Paris dont la pratique brouille les lignes entre le design et l'illustration. Il partage son temps entre des commandes, des projets personnels et des expositions.

Il vient de publier White Shirts Pink Shorts Book avec Manon Cezaro chez Oded Books. 

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